Essais,
pré-séries et raretés France XXème siècle
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mise à jour le 18 octobre 2015
MR100F29A
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G 1138 à 1147 |
F - |
Mz 2531a à 2543 |
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Or et bz-alu |
21 mm |
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Le concours de 1929 pour la
frappe de la 100 F Or fut remporté par Bazor, et
fut suivi d'une frappe "courante" confidentielle. 10 graveurs, dont Bazor, Lavrillier, Morlon et Turin, furent distingués pour des frappes
d'essai en or et en bronze-alu, au millésime 1929 (9 ex en l'or et 100 ex en bz-alu). Avec en plus pour le type
retenu (Bazor), 2 essais sans date, en nickel et
bronze, ainsi qu'un piéfort Or (voir ci-dessous). A noter : l'essau de Guilbert existe en petit module 15 mm (maillechort = bronze nickelé) |
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Tranche striée et en relief |
R à RR |
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100 F Essais de concours 1929 |
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1929 essai or : SUP 1219 (G89) |
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MR100F29B
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G 1148 |
F 554 |
Mz 2531 |
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Or |
21 mm |
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Un type "courant"
dont les années 29,32,33 et 34 s'apparentent plus à
des pré-séries (tirage compris entre 15 et 300 ex),
et dont les millésimes 35 et 36, frappés à plusieurs millions d'exemplaires,
ne furent pas mises en circulation : 935 ex auraient été distribués sur les
13,7 M ! NB : Mazard
indique des essais en bz-alu pour 1932, 1933 et
1935, sans le mot essai (rareté R1 = quasi courant). Non signalés par ailleurs.
Inversement, ne signale pas l'essai de 1935 en or (connu à 1 ex, cf le Franc V). A noter le très intéressant et inédit constat d'E Alhéritière, qui indique que dorment dans les réserves d'or de la Banque de France, qu'il a eu le privilège de visiter, des sacs de 100 F Bazor. On peut penser qu'il s'agit de millésimes 1935 ou 1936, alors gare le jour où le Ministre des Finances se laissera tenter par la vente du stock (peut-être commencera-t-il par les lingots, ou par les pièces étrangères). En tout cas, la cote de ces monnaies entamerait alors une belle chute libre... |
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Tranche en relief |
RR à RRRR |
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100 F Bazor
1929 ESSAI or |
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1929 essai or Bazor : SPL 6500 (FV) |
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MR100F50A
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G 890 à 896 |
F - |
Mz 2754 à 2760 |
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Cupro-nickel |
27 mm |
8,55 g |
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Le concours de 1950 pour la
100 F a donné lieu à la frappe de 7 beaux essais au millésime 1950 ou 1951, édités
à 50 ex, en grand module 27 mm (contre 24 mm au type courant). Celui de
Cochet fait partie de la série de 7. |
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Tranche cannelée |
RRR |
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100 F Essais de concours 1950 27 mm |
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1950 concours : SUP 381 |
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MR100F50B
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G - |
F - |
Mz - |
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Cupro-nickel |
21 mm |
4 g |
100 F Cochet 1950 pré-série 21 mm sans mot essai.
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Pour le type adopté Cochet,
dont la frappe débute en 1954, une intéressante pré-série
en 1950 petit module (21 mm) à 9 ex,
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Tranche striée |
RRR |
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Cochet 1950 pré-série : SUP 838 |
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MR100F54A
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G 897 |
F 450 |
Mz 2674 à 2678 |
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Cupro-nickel |
24 mm |
6 g |
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Précurseur de la 1 F Semeuse
Vème République, la 100 F Cochet comporte 2 raretés, dont 1 découverte
récemment : Et une extrême rareté (et une
énigme) pour le millésime 1959 : voir ci-dessous. A noter les essais-piéforts,
et notamment l'intéressant 1958 en argent (65 ex, les autres à 104 ex), qui
porte encore le différent Aile de Bazor, donc
frappé avant octobre 1958 (nomination de Joly). On nous signale aussi une double avers, frappe monnaie (mars 2005). |
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Tranche striée |
R |
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100 F Cochet 1954 essai |
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1954 ESSAI : 475 € en boîte
plastique d'origine (VSO CGF XVIII 6/03) |
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G - |
F - |
Mz - |
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24 mm |
6.04 g |
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Une
pièce a priori unique signalée par le Franc en vente publique en 2000, et
enfin apparue en vente fin 2014 : Mazard
indiquait bien pour 1959 un chiffre de frappe de 2.646.500 ex, mais
probablement 99,999 % de ce tirage est bien sûr au millésime 1958 avec
"chouette". Pourquoi une
"rescapée" de 1959 ? et pourquoi à ce jour une seule ? Il a fallu
préparer les coins avec cette date, uniquement pour une pièce ? Ce baroud
d'honneur avant le Nouveau Franc paraît peu probable, vu la lourdeur de mise
en oeuvre, sans motif officiel. Est-il possible qu'il y ait eu
une certaine quantité frappée, mais jamais mise en circulation (le Nouveau
Franc étant annoncé), avec bien peu de rescapées (1 ?)... L'état de l'unique
pièce connue (FDC) accrédite en tout cas l'idée que ce millésime n'a pas
circulé. Là-dessus, si les rapports
officiels ne peuvent être interprétés, M. Joly et ses ouvriers de l'époque ont
probablement l'explication... Beaucoup d’hypothèses ont
circulé sur cette frappe au millésime 1959 : on a par exemple
avancé que le chiffre de frappe attribué à 1959 (plusieurs millions), a en
vérité été entièrement refondu avec l’arrivée du Nouveau Franc. Mais c’est
ignorer le processus de création du nouveau franc, qui a été adopté dans les
textes le 27 décembre 1958 (Plan Rueff-Pinay), du coup pourquoi détruire la
production de 1959 ? Le Maître Graveur Bazor (différent aile sur les pièces jusqu’en 1958) passe
le relais au Maître Graveur Joly (différent chouette), artisan du Nouveau
Franc métallique* : Joly a-t-il fait frapper cette frappe d’épreuve en
1959 ? cela est plus que probable, même si cette frappe n’est mentionnée ni dans les archives de Joly, ni
dans le fonds du graveur Cochet. On pourra remarquer que Joly
a apposé son différent sur une partie du contingent 1958, ainsi que sur la
pièce de 1959, frappée donc sous son autorité : notre hypothèse est qu’il
s’agit d’une des premières étapes de l’intense travail de préparation du Nouveau
Franc par Raymond Joly. Quoi de plus simple en effet, que de poursuivre la
série en cours avec le millésime 1959, qui sera celui de nombreuses préséries
et essais préparés par Joly en vue du Nouveau Franc.
Joly proposera ainsi aux plus
hautes autorités de l’époque, de conserver pour la nouvelle pièce de 1 Franc
le même diamètre et le même poids que pour la 100 Francs que les Français
avaient en poche depuis plusieurs années. Symbolique et simple. Et bien sûr remettra au goût
du jour le très symbolique dessin de La Semeuse que les Français les plus
âgés connaissaient bien puisqu’il circula jusqu’en 1928. Retour à un âge d’or ? Photo enfin trouvée… nos
remerciements à Carles-Jongues, qui nous a confié
un beau texte enthousiaste sur cette pièce, à lire ici. |
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Tranche striée |
UNIQUE ? |
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100 F Cochet 1959 chouette |
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1 transaction
connue en 2000 à |
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MR100F82A
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G 898 |
F 451 |
Mz - |
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Ag 900 |
31 mm |
15 g |
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Pièce lancée suite à
l'accession au pouvoir de F Mitterrand, elle rencontra peu de succès, malgré
son graphisme moderne et innovant : Nous ne mentionnerons pas ici les essais des multiples 100 F commémoratives, ni les frappes en or des réductions de 100F Panthéon, vendues à prix fort et peu recherchées. |
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Tranche lisse |
R |
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100 F Panthéon 1982 ESSAI |
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1982 essai : FDC 76 (G97) |
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MR100F96A
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G 898 |
F |
Mz - |
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Ag |
31 mm |
15 g |
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Les raretés du type, ne se
trouvant dans aucune série FDC 5000 ex pour 1991, Elles furent en leur temps
parcimonieusement distribuées au guichet de la Monnaie de Paris, ainsi qu'aux
associations numismatiques, suite à un accord conclu avec la Monnaie. A signaler l'existence en BE des années "manquantes" (1992, 1993, 1994, 1997-2001), avec une gravure assez proche du type courant. |
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Tranche lisse |
R à RR |
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100 F Panthéon 1991 |
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1991 : SPL 200, FDC 300 (FV) |
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MR100F97A
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G - |
F - |
Mz - |
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Ag |
31 mm |
15 g |
X |
Serpent de mer... comme pour
le Loch Ness, mais aucun exemplaire connu à ce jour (ne pas confondre avec les
BE de la même année, reconnaissables à leur relief mat sur fond miroir). Alors jusqu'à preuve du contraire 1996 reste la dernière année de frappe "courante"... |
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Tranche lisse |
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100 F Panthéon 1997 frappe courante (non BE) |
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G - |
FV 1666 |
Mz - |
NOUVEAU : TIRAGES REELS |
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Or 920 pm |
8.45 g |
Ø 22 mm |
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Rareté que cette réduction en
Or de la 100 F Panthéon. Assez curieusement,
l’exemplaire de 2000 porte le différent « fer à cheval », de Bucquoy, alors que celui-ci n’a été nommé à son poste de
Graveur Général qu’en mars 2001. L'autorisation de frappe
initiale fut de 500 exemplaires chaque année, combien ont été frappés
réellement ? très peu... Les chiffres réels de frappe
qui nous ont été communiqués par la Monnaie de Paris sont très
inférieurs : 1997 : 47 frappés sur les 500 prévus (voir
page |
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Tranche lisse |
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100 F Panthéon OR petit module |
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MR100F84A
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G 899 |
F 1600 |
Mz - |
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Or 920 pm |
31 mm |
17 g |
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La 1ère 100 F Or, qui sera
suivie de bien d'autres. Une gravure et une frappe de
toute beauté de MeRaymond Corbin, pour
un personnage magnifique*. A signaler que la version
argent "BE" est plus recherchée, car plus rare (1000 ex). * cf "Madame Curie" de Eve Curie, édition Folio. |
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Tranche lisse |
R |
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100 F Curie Or 1984 |
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FDC 579 (G97) |
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Suite de la visite :